Le français n'est pas ma langue maternelle, je suis encore en train de l'étudier. Je traduis mes fanfictions juste pour m'entraîner. J'espère que ce soit au moins compréhensible. Ne soyez pas trop durs avec moi :')
Sono kokoro no soba ni sotto isasete
(Laisse-moi rester doucement à coté de ton cœur)
1 – Monologue (Takaki Yuya/Inoo Kei)
Il était rarement simple, avec Kei.
Plusieurs fois Yuya avait baissé les bras, plusieurs fois il avait attendu qu’il revenait, et dès qu’il commençait à se désespérer, dès que la sensation de perte devenait trop à supporter, Kei retournait.
Cette fois aussi il était revenu, le regard sur son visage disait à Yuya qu’il était désolé, mais qu’il n’allait jamais avouer ça.
« Viens ici. » lui dit le plus vieux, arrêté sur le seuil, en tendant la main parce qu’Inoo la prenait.
« Yuya… » commença à dire Kei, mais Takaki n’avait pas besoin d’entendre ça.
« Peu importe, Kei-chan. » il lui dit, en s’abaissant et en appuyant le front contre le sien. « Jusqu’à ce que je sais que tu m’aimes, je suis disposé à supporter à quel point on gère mal cette relation. »
Kei rit et s’approcha encore plus pour l’embrasser.
« Je t’aimerai jusqu’à ce que tu continueras à lutter pour me garder dans le droit chemin. » dit-il, et c’était tout ce que Yuya avait besoin d’entendre pour sa part.
2 – Fire and Ice (Yabu Kota/Yaotome Hikaru)
C’était comme si quelqu’un devait gagner parce qu’ils se sentaient comme si ce qu’ils faisaient était bon.
C’était une bataille constante entre eux, une qui durait depuis une éternité, une qu’aucun des deux voulait qui finissait.
Nuit de feu après nuit de feu, Yabu se poussait en Hikaru, le sourire sur le visage du plus jeune le défiait à lui donner de plus, à le faire crier, ou c’était lui qui allait gagner.
Et Kota lui donnait de plus en plus, le plus possible, les muscles contraints, le souffle qui menaçait de finir, l’adrénaline qui le poussait à continuer.
« Ko… » la voix d’Hikaru se brisa en prononçant son nom, alors qu’il se poussait contre lui, en lui disait que cela lui convenait, qu’il pouvait gagner, qu’il ne se souciait plus du défi.
Cela finissait toujours comme ça entre eux. Il commençait comme une guerre et ensuite ils oubliaient pourquoi ils combattaient.
« Je t’aime, Hikka. » il murmura à son oreille, alors que la chaleur l’avala dans le corps de son petit copain, alors qu’il baissait les armes et il se perdait dans le feu.
3 – Rescue rescue (Okamoto Keito/Yamada Ryosuke)
Parfois, Keito était vraiment débile.
Il avait arrêté de se comporter comme si Yamada lui faisaient un faveur en étant avec lui ; ils avaient été ensemble pendant trop longtemps, et il aurait fini par devenir fou en continuant comme ça.
Mais il y avait encore quelque chose qui lui donnait une sensation bizarre à chaque fois qu’ils étaient ensemble, et Keito n’était pas un acteur assez bon pour le cacher.
Surtout parce que Yamada le connaissait très bien.
« Tu sais, Keito. » dit-il une soir dans le lit, le plus casuellement possible. « Je te le dis jamais, et je vais nier que je l’ai dit si tu devais revenir sur la question, mais… » il sourit, en se retournant et en s’approchant de son petit copain. « Je me sens comme si tu m’avais sauvé, tu sais ? Comme si j’étais toute autre personne que cela que j’étais avant d’être avec toi, comme si tu m’avais rendu meilleur. Et, eh bah. Je t’ai jamais remercié pour ça. » il embrassa doucement ses lèvres, en souriant. « Merci. » il susurra.
La rougeur sur le visage d’Okamoto fut assez parce que Yamada savait qu’il avait touché la bonne touche, et qu’il avait finalement brisé l’illusion de Keito d’être celui avec de la chance.
« Tu me dois pas remercier. » il répliqua, la voix à peine audible. « J’ai fait rien de spéciale. Je t’aime, tout court. »
Yamada se blottit contre lui et inspira son odeur.
« Et c’est ça qui fait toute la différence. » il murmura, en espérant que c’était finalement assez pour faire comprendre ça à Keito.
4 – Wonderland Train (Yamada Ryosuke/Chinen Yuri)
« Tu trouves pas bizarre qu’on soit ensemble depuis si longtemps ? »
Yamada écarquilla les yeux, il mit le jeu en pause et se retourna vers Yuri.
« T’essayes de me dire quelque chose, Yu ? » il demanda, inquiet et légèrement fâché.
Chinen pour sa part, rit.
« T’énerves pas, Ryosuke, ça te convient pas. » il soupira. « Je pense juste que c’est étrange. On est tout ce qu’on connait, on est ensemble depuis qu’on était que des gosses. Je me demandais juste si t’avais une opinion à cet égard. »
« Il se trouve que oui. » Yamada répondit, sérieux. « On a dépassé beaucoup de choses ensemble. Y compris moments où il y avait aucun espoir. » il soupira. « On est dans un moment tellement bon à présent que j’ai tout simplement arrêté de me demander où on va. Je crains que tu devras me garder, Chinen Yuri. »
Yuri le regarda intensément, alors qu’un sourire apparait sur son visage.
« Je suppose que ça pourrait être pire. » dit-il enfin.
Ryosuke hocha la tête et retourna à se concentrer sur le jeu.
« Maintenant, si t’as fini avec tes doutes existentiels… » il marmonna, apparemment irrité.
Yuri gloussa et le laissa en paix.
Ils avaient toute la vie pour continuer à parler. Il allait lui concéder un peu d’amusement.
5 – Saigo no love song (Yaotome Hikaru/Yamada Ryosuke)
Quand Hikaru avait demandé à Yamada de sortir ensemble, ses intentions avaient été plus que nobles.
Ils se connaissaient depuis des années, et même pas une fois le plus vieux n’avait pensé de pouvoir voir Ryosuke comme quelque chose de plus qu’un collègue de group, qu’un ami.
Apparemment, il avait mal calculé.
Les lèvres de Yamada étaient doux contre les siennes. Le siège de la voiture était sans doute la chose la plus inconfortable au monde à ce moment-là, quand tout ce qu’il voulait c’était avoir accès à chaque centimètre du corps de Ryosuke, de sa peau, passer les mains dans ses cheveux et le garder là où il était, en espérant que ce baiser ne finissait jamais.
Tellement que, quand cela arriva, il gémit pour le déçu.
Yamada lui sourit, le visage rouge.
« Tu crois qu’on est en train de faire quoi ? » il demanda, apparemment amusé par la confusion dans les yeux d’Hikaru.
« Moi… » le plus vieux y pensa, le souffle lourd et le désir de recommencer à l’embrasser assez pour rendre impossible de se concentrer sur autre chose. « J’ai aucune idée. Mais on a commencé, ça doit signifier quelque chose. » il s’approcha et caressa le visage de Yamada avec le dos de sa main. « Personnellement, moi je donne ma bénédiction. Demain on peut essayer de lui donner un nom, si tu veux. »
Ça prit une éternité, mais enfin Ryosuke hocha la tête et ses lèvres retournèrent sur celles d’Hikaru, et Yaotome arrêta tout à coup de s’inquiéter.
6 – Breathless (Yamada Ryosuke/Nakajima Yuto)
Jusqu’à là, il y avait été quelque chose qui tachait le sourire de Yuto quand il se réveillait le matin, alors que Ryosuke dormait paisiblement à côté de lui.
Ça lui avait pris tellement pour arriver jusqu’à là ; tellement de disputes et tellement de fois où tous les deux s’étaient doutés que cela en valait la peine.
Yuto avait été amoureux de Ryosuke depuis qu’il parvenait à se souvenir, mais il n’avait jamais rien fait, pas jusqu’à ce que le plus vieux s’était approché de lui.
Avec leur boulot, la visibilité de Yamada, leurs différences, cela avait été une lutte apparemment éternelle. Plus qu’une fois Yuto avait dû s’arrêter et penser à comment il se sentait, parce que c’était trop facile de l’oublier à chaque fois qu’ils se disputaient.
Maintenant, ça faisait des mois qu’ils n’avaient pas de problèmes, et c’était tellement bizarre et inconnu que Yuto vivait dans le craint que le monde leur pouvait tomber dessus à tout moment.
Mais maintenant, alors qu’il regardait Ryosuke s’agiter et gémir – signe qu’il allait bientôt se réveiller – les derniers vestiges d’obscurité s’en allèrent aussi, et il choisit de profiter de ce qu’il avait plutôt qu’avoir peur que ça pouvait disparaître.
« Bonjour. » dit-il à son petit copain quand il ouvrit les yeux.
Le sourire sur le visage de Yamada alors qu’il le regardait était si lumineux que Yuto était sûr que l’obscurité n’allait jamais revenir.
7 – Butterfly (Yaotome Hikaru/Okamoto Keito)
Keito aimait bien penser qu’Hikaru avait les cartes en main dans leur relation, bien que le plus vieux détestait quand il lui disait ça.
Et le fait c’était que ce n’était pas vrai, même pas Keito ne se pouvait plus laisser penser ça.
Hikaru était exactement ce qu’il montrait devant les caméras, avec lui : il passait ses journées à le tourmenter, à se moquer de lui, à lui faire remarquer tous ses erreurs et ses défauts, tellement que désormais Keito l’écoutait à peine.
Mais peu importe jusqu’à où il se poussait, Keito savait de quoi il s’agissait en réalité. Il voyait la façon dont Hikaru le cherchait toujours, la façon dont il était attiré par lui comme un aimant au fer, et à chaque fois que le plus jeune le trouvait à le regarder c’était comme s’il faisait ça avec les yeux d’un enfant, et il s’étonnait pour l’adoration qu’il trouvait en eux. Il pensait que c’était inexplicable, mais il ne pouvait pas nier que c’était comme ça.
« À quoi tu penses ? » lui demanda Hikaru, en le voyant perdu dans ses pensées.
« Que t’as vraiment de la chance à être avec moi. » répondit Keito, en souriant.
Le coup sur la nuque fit un mal de chien, mais les lèvres d’Hikaru sur les siennes le moment juste après furent assez pour le faire sentir mieux.
« Je le sais. » lui murmura Yaotome, et Keito perdit toute son incrédulité.
8 – Kitto shiawase ga kimi wo matteru (Yaotome Hikaru/Chinen Yuri)
Hikaru ne se leurrait pas. Yuri et lui n’étaient pas faits pour être ensemble.
Hikaru parlait, toujours ; à chaque fois qu’il avait un ennui, à chaque fois qu’il lui arrivait quelque chose de bon, il était prêt à partager.
Yuri faisait rarement pareil, et la plupart des fois Hikaru devait lutter pour l’emmener à avouer qu’il y avait un truc qui clochait.
Ils avaient opinions différentes sur presque tout, et à chaque fois qu’Hikaru essayait de lui dire quelque chose les conséquences faisaient tellement mal qu’il souhaitait avoir gardé le silence.
« Yuri ? » il l’appela, en se dirigeant vers la porte quand il entendit le bruit de la serrure.
« Je suis là ! » le plus jeune s’annonça, pris au dépourvu quand Hikaru courut vers lui et l’embrassa. « Tu dois t’être bien ennuyé cet après-midi. » il se moqua de lui dès qu’il fut lâché.
Hikaru haussa les épaules et sourit.
« Pas vraiment. Tu m’as manqué, c’est tout. »
Yuri le regarda pendant un moment, puis il rendit le sourire.
« Tu m’as manqué aussi, Hikka. » il le rassura, autant doux qu’il parvint.
Et ces moments de tendresse, le sourire sur son visage, c’était assez pour faire avoir envie à Hikaru de continuer à lutter contre ce qui les rendait si différents, et trouver ce où ils étaient pareils.
9 – Mizu kaeru no bashou (Inoo Kei/Yaotome Hikaru)
Il y avait été tellement de choses entre eux. Parfois ils se sautaient à la gorge au point que Kei croyait franchement que haine décrivait bien mieux ce qu’il y avait entre eux qu’amour.
Il était allongé au lit, nu, en profitant de la sensation de chaleur et plaisir, le corps d’Hikaru contre le sien.
« Tu sembles tellement hors d’usage à chaque fois qu’on couche. » Hikaru se moqua de lui, en pinçant sa hanche.
Kei s’en fichait. C’était vrai.
« Alors tu devrais essayer de te modérer. » il lui dit. « Tu veux pas me casser, n’est-ce pas Yaotome-san ? » il le provoqua, en se mettant d’un côté et en le regardant dans les yeux, tellement simples à lire pour lui que ça l’effrayait.
« Viens ici. » murmura Hikaru, la voix rauque, en écartant les bras parce que Kei s’y installait.
Inoo avait la tentation de lui nier ça, mais la coercition était tellement irrésistible que ça lui prit environ deux secondes pour se rendre.
« Vieux sentimental. » il lui dit, en cherchant du réconfort contre sa peau.
« Je le suis. » confirma Hikaru. « Je t’aime, Kei. » il ajouta ensuite, et cela lui sembla la chose la plus naturelle au monde.
Kei absorba les mots, et maintenant il savait comment il se sentait. Peu importe combien ils se disputaient, combien ils discutaient, combien ils se maltraitaient pendant les mauvaises journées.
« Moi aussi je t’aime, Hikka. »
Et c’était tout ce qui comptait.
10 – Kizuna (Yabu Kota/Chinen Yuri)
« Yabu Kota, si tu me dis encore une fois que je suis mignon… »
Kota gloussa, amusé.
« Mais tu l’es, non ? Comment je te devrais appeler ? » il répondit, en levant un sourcil et en faisant une expression qu’il savait que le plus jeune méprisait.
« M’appelle pas du tout, si t’as rien de malin à dire. » marmonna Yuri, en s’échappant à la prise du plus vieux et en se déplaçant vers l’autre côté du canapé.
Yabu continua à rire, le regard offensé de Yuri était hilarant à son avis.
Cela lui semblait encore bizarre, combien c’était familier. À quel point il avait été simple pour lui d’accepter la présence de Yuri, de s’habituer jusqu’au point de le considérer nécessaire.
À chaque fois qu’il le regardait avec trop d’attention il se souvenait du gosse que Chinen avait été, et il s’empressait toujours à éloigner ça de son esprit, parce qu’il le faisait flipper.
Il se sentait comme si leur vie ensemble avait une espèce de début perdu, mais Yabu faisait de son mieux pour compenser ça.
Aussi torturer un peu Yuri, quand il se sentait torturé par des trucs si triviaux.
« Désolé. » dit-il, gloussant. « Dorénavant je te dirai que t’es fort et viril. » il se moqua de lui. « Et grand, si tu veux. »
Yuri leva les yeux au ciel, puis il revint dans la position précédente et embrassa Kota, presque violemment.
« Comme j’ai dit. » il siffla alors. « M’appelle pas du tout. »
Yabu accepta le baiser et il accepta le reproche.
Il n’y avait rien, maintenant, qu’il n’aurait pas pris de la part de Chinen Yuri.